Aquarelles de Marie-Guénaël

LE GALLES

le printemps

l'été

L'automne

"Certes, la mort et le néant nous enferment de toutes parts, mais l'homme gagne peu à peu sur eux, particulièrement grâce aux productions de la culture et de l'art"

1ère période :

Entre 1997 et 2010, je ne pouvais pas peindre sans avoir quelquechose sous les yeux, ce qui a abouti à des natures mortes, une série de femmes aux chapeaux et des paysages peints sur le motif.

 

2ème période :

En 2012, il y a eu un déclic qui m'a conduite à " l'imagination libre" pour reprendre les mots de Carl- Henning Pedersen.

Libérée dans ma vie de tout mentor, ou phagociteur, j'ai pu enfin m'exprimer librement et composer le texte suivant :

 

Peindre c'est prendre le risque de ne pas plaire.

 

 

Le temps est venu pour moi de partir à l'aventure : en chemin, une idée puis l'autre, une couleur puis l'autre. Parfois, la réalité me rattrape, alors je l'exploite ou l'accepte comme un appui, une béquille, puis repars vers l'inconnu, celui du monde intérieur : le point où tout converge.

 

Au bout de ce bref ou long tête-à-tête, un nouvel échange apparaît encore plus complexe où de nombreux récepteurs-expéditeurs vont se mettre en route. Une fois terminé, le tableau n'est plus tout à fait à moi : je lui dois la liberté, celle qui échappe à son créateur avec tous les risques que cela comporte, jusqu'à celui d'être détruit, oublié, ignoré, méprisé ou trop aimé : le pire des maux.

 

Alors un autre tableau naîtra, moment de vie offerte aux autres.

 Les aquarelles sur cette page sont issues de "l'imagination libre"